Le sucre

Il y a longtemps que je veux aborder la question du sucre. Une belle fenêtre s’est présentée cette année: le Gouvernement du Canada va modifier le tableau des valeurs nutritives en indiquant le % de sucre qui nous permettra de savoir l’apport en divers sucres (sucre, glucose-fructose, miel, orge maltée, mélasses de fantaisie, jus de fruits) dans les aliments. Ils apparaîtront aussi selon le poids du plus élevé au plus bas dans la liste des ingrédients, en comparaison du poids total des ingrédients. Les commerçants auront 5 ans pour présenter leur tableau de valeur nutritive de la sorte.

• Un apport de 5% ou moins sera considéré comme intéressant
• Un apport de 15% ou plus sera considéré comme élevé
  
  

Pour la plupart, les nutritionnistes saluent cette initiative. Il faut bien commencer quelque part! Une des lacunes soulevée est que les consommateurs ne sauront pas s’il s’agit des bons sucres compris dans les fruits par exemple ou du sucre blanc qui ne se métabolise pas de la même façon. L’idée est que le sucre compris dans les fruits: le fructose est entouré de fibres qui permet une ingestion plus lente du sucre et donc qui prend des heures avant d’être digéré et nous fournit une “énergie mieux répartie sur la période”. Alors que le sucre blanc est absorbé instantanément dans notre corps et qu’il se transforme de suite en graisse.

Et on n’abordera pas la question du lobbying faite par l’industrie pour continuer à engranger les profits générés par l’intégration du sucre dans presque tous les aliments transformés. ;)

Le Pharmachien a produit un super article tout simple et bien imagé pour nous aider à mieux comprendre les effets des diverses formes de sucre sur notre corps. Je vous invite à le lire:  5 mauvais conseils sur le sucre.

Marie-Claude Ménard, curieuse et passionnée d'alimentation

Références:
Gouvernement du Canada - Changements proposés aux étiquettes des aliments à propos de l’information sur les sucres.
L’épicerie: épisode du mercredi 18 janvier 2017.